Le judoka serbe Nemanja Majdov a été suspendu par la Fédération internationale de judo pour une durée de cinq mois en raison de son geste lors des Jeux olympiques de Paris.
Majdov a fait un geste religieux, se croisant avant de monter sur le tatami, conformément à sa foi chrétienne et à ses croyances personnelles.
Ce geste a été considéré comme une violation de l’article 3 du code d’éthique de la FIJ, qui interdit l’affichage de croyances religieuses pendant les compétitions.
Selon l’article 3, dans la section « RESPECT DES AUTRES », il est explicitement indiqué que les compétiteurs ne doivent pas montrer d’objet, de signe, de geste ou de mouvement religieux d’une forme ostentatoire avant, pendant ou après le combat ou pendant les cérémonies formelles.
La suspension de cinq mois
La suspension de cinq mois interdit à Majdov de participer à toute activité liée au judo, y compris les compétitions, les séances d’entraînement et les activités préparatoires, pendant la période spécifiée.
- Majdov s’est rendu sur les réseaux sociaux pour exprimer avec force son refus de s’excuser pour ses actes, réitérer son attachement inébranlable à ses croyances chrétiennes et affirmer clairement qu’il ne fera pas de compromis.
Il a affirmé que sa dévotion inébranlable à Dieu avait contribué à le propulser vers le succès tout au long de sa carrière de judoka.
La suspension de Majdov suscite un débat
L’imposition d’une suspension de cinq mois a suscité d’intenses discussions et controverses au sein de la communauté du judo et parmi les amateurs de sport en général, des opinions divergentes apparaissant sur la question de savoir si la sanction est excessive ou justifiée à la lumière de la nécessité de préserver une atmosphère de compétition neutre.
Un grand nombre de personnes se sont prononcées en faveur de Majdov, y compris des athlètes serbes et des coéquipiers internationaux qui ont publiquement exprimé leur soutien à Majdov sur les plateformes de médias sociaux.
La suspension représente maintenant un moment charnière pour Majdov, lui offrant la possibilité de faire une pause, de réfléchir et de se ressourcer, préparant ainsi le terrain pour un retour triomphal à la compétition, alimenté par un sens encore plus fort de l’objectif et de la conviction.